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Année nouvelle, Chemin d’Espérance

Ce dimanche 5 janvier, Jean Sadouni, notre responsable d’Unité Pastorale, est venu présenter dans nos trois églises le thème de l’année pastorale choisi par notre Équipe Pastorale d’Unité. Ce thème, concrétisation du thème de l’année jubilaire, nous accompagnera jusqu’à la fin de celle-ci.

Année pastorale et jubilaire 2025

Frères et sœurs,

En cette année jubilaire qui vient d’être inaugurée par le pape François, nous avons décidé en Equipe Pastorale d’Unité, de reprendre le titre de celle-ci  « Pèlerins d’Espérance » pour notre thème pastoral de l’année.

Cliquer sur l’image ci-dessous
pour accéder au texte en pdf.

Affiche du thème de notre année pastorale. Cette affiche, reprenant certains codes de l’affiche du thème de l’année dernière et ceux du logo de l’année jubilaire, se veut une invitation à concrétiser celle-ci au sein de notre Unité Pastorale.

L’année jubilaire
Le choix du pape François s’inscrit dans un monde en ébullition, d’ombres et de lumières, où de nombreuses personnes, hommes et femmes de bonne volonté, dont beaucoup de  chrétiens, s’investissent avec générosité pour promouvoir le bien commun, la paix et la solidarité.
C’est ainsi que la proclamation du jubilé de l’Espérance s’inscrit dans un contexte dynamique, riche en initiatives inspirantes, marqué par l’engagement constant de nombreux serviteurs de l’Évangile et par des signes encourageants, comme l’augmentation indéniable des catéchumènes adultes. Ces réalités sont une source de réconfort et d’enthousiasme.

L’Église et notre Unité pastorale insérées dans le monde
Cependant, l’Église, pleinement insérée dans le monde, porte également les fragilités et les failles de l’humanité. Elle traverse des moments de crise, confrontée à des scandales graves, à une diminution de ses effectifs et à la nécessaire transformation de ses structures pastorales. Et nous n’y échapperons pas au sein même de notre Unité Pastorale.
Ces défis se déploient dans une société en quête de repères, souvent marquée par une montée des violences, des divisions dans les débats publics, et un écart toujours plus marqué entre riches et pauvres. À cela s’ajoutent les tensions internationales, les drames migratoires et les effets préoccupants du changement climatique.

La lumière de l’Espérance
Face à ces épreuves, l’espérance demeure un appel vital. Comme le souligne le Pape, c’est dans les périodes les plus éprouvantes que nous sommes invités à devenir des « pèlerins de l’espérance ». En effet, c’est au cœur des ténèbres que la lumière de l’espérance brille le plus intensément.
Dans sa bulle d’indiction(1) le Pape François veut nous faire comprendre que l’Espérance, ce n’est pas simplement «espérer».  L’Espérance est « contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente » non pas comme de vagues promesses ni comme ce qui va nous donner des solutions.  L’Espérance repose sur la promesse de Jésus Christ de nous envoyer l’Esprit Saint qui travaille (répand l’Amour) dans nos cœurs : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. » Jn 15, 26
L’Espérance c’est croire en la victoire de la Vie, cette Vie donnée par Jésus Christ et qui a vaincu la mort. Le pape François reprend l’image de l’ancre utilisé dans la lettre aux hébreux : «  Cette espérance nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme. » (Hb, 6, 19) et Il la commente comme ceci : « l’image de l’ancre évoque bien la stabilité et la sécurité que nous possédons au milieu des eaux agitées de la vie si nous nous en remettons au Seigneur. »

Missionnés ou missionnaires, l’exemple de Charles de Foucauld
Charles de Foucauld a fait le lien entre le Sacré-Cœur de Jésus et l’Espérance. Lui qui, désespérait de ne jamais trouver des frères pour le rejoindre et travailler avec lui aux projets missionnaires qu’il avait conçus, apprit ce qu’est vraiment l’Espérance : une attitude d’abandon dans le Cœur de Jésus. Ce Cœur de Jésus nous invite à renoncer à nos propres projets afin de laisser Dieu accomplir en nous Son œuvre, même si nous ne le comprenons pas. On ne jette pas l’ancre sur le sable mouvant de ses propres envies mais sur le roc des projets de Dieu, et pour les discerner nous pouvons compter sur la lumière de l’Esprit dont parlait Saint Jean. 
Voilà qui nous concerne nous aussi ici dans notre lieu d’église, ici à Uccle, dans notre Unité Pastorale Boetendael.
Nous sommes tous appelés à vivre dans l’Espérance.  Notre Unité pastorale se porte bien, mais nous ne pouvons pas nous endormir sur nos lauriers, nous avons à nous comporter comme des « pèlerins ».  Comme Charles de Foucauld, nous avons besoins de travailleurs pour œuvrer aux projets missionnaires dans notre Unité Pastorale.  Et croyez-moi, la moisson est abondante mais les ouvriers ne sont pas encore assez nombreux. 

Nicée, l’incarnation en héritage
Autre point d’importance : Cette année jubilaire est aussi le 1.700ème anniversaire du Concile de Nicée qui eut lieu en 325 AP JC. Pourquoi est-ce important ? Parce que la question qui y fut abordée est celle fondamentale de la divinité de Jésus. 
Rappelez-vous, je me suis permis de vous interpeller à ce sujet, dans mon mot d’introduction à la messe de Noël de 18h00, par la question suivante : « est-ce que nous réalisons suffisamment cela, que Dieu s’est fait homme ? »
On ne mesure pas assez l’inouï de l’évènement de l’incarnation qui caractérise notre religion chrétienne. Je ne parle pas ici de théologie ou d’anthropologie, mais de la manière dont l’incarnation à définitivement changé notre regard sur l’homme et le monde.
Ce 1.700ème anniversaire du Concile de Nicée est d’autant plus remarquable que son héritage est commun à toutes les obédiences chrétiennes. Or cette année, la fête de Pâques tombe le 20 avril et, fait exceptionnel, catholiques, protestants et orthodoxes auront la Joie de célébrer Pâques le même jour. Hasard du calendrier ou invitation de l’Esprit ?
À méditer. Nous y reviendrons. 
Le temps du jubilé est donc un temps pour approfondir et raviver notre foi à la lumière, tout à la fois, des écritures, et de notre tradition commune de chrétiens afin d’être, toujours davantage, des témoins incarnés de la Joie de l’Évangile qui « remplit le cœur et toute la vie de Jésus de ceux qui rencontre Jésus » (EVG 1)

(1) Spes non confundit (9 mai 2024.)

Jean Sadouni
Responsable d’Unité

Une réflexion sur “Année nouvelle, Chemin d’Espérance

  • Bravo à Jean de nous parlez de l’année jubilaire qui est une occasion que nous envoie l’Esprit Saint pour LE prier et NOUS convertir
    J’ai lu et relu la “Bulle” de notre Pape : quel beau texte de méditation pour nous inciter à l’espérance, sœur aînée de la patience.
    Merci à Jean d’attirer notre attention sur cette piste de conversion que nous propose Dieu dans son amour, Jésus qui nous prend par la main,
    l’Esprit qui nous guide et nous éclaire
    Je souhaite un prochain sermon, conférence, homélie, entretien sur la dernière encyclique de notre Pape “Dilexit nos”

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