Réconciliation avec la Création
3ème dimanche de Carême
Tout est don de Dieu !
La samaritaine va le découvrir peu à peu dans son dialogue avec le Christ, qui passera par la reconnaissance de ce qu’elle est, et de Qui est face à elle. Chemin d’une conversion et d’une relation saine à Dieu.
Abbé Robert
Laudato Si’ (217 & 218)
S’il est vrai que « les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands », la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure.
Mais nous devons aussi reconnaître que certains chrétiens, engagés et qui prient, ont l’habitude de se moquer des préoccupations pour l’environnement, avec l’excuse du réalisme et du pragmatisme.
D’autres sont passifs, ils ne se décident pas à changer leurs habitudes et ils deviennent incohérents. Ils ont donc besoin d’une conversion écologique, qui implique de laisser jaillir toutes les conséquences de leur rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde qui les entoure. Vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne.
Pour proposer une relation saine avec la création comme dimension de la conversion intégrale de la personne, souvenons-nous du modèle de saint François d’Assise. Cela implique aussi de reconnaître ses propres erreurs, péchés, vices ou négligences, et de se repentir de tout cœur, de changer intérieurement. Les Évêques australiens ont su exprimer la conversion en termes de réconciliation avec la création :
« Pour réaliser cette réconciliation, nous devons examiner nos vies et reconnaître de quelle façon nous offensons la création de Dieu par nos actions et notre incapacité d’agir. Nous devons faire l’expérience d’une conversion, d’un changement du cœur ».
Pape François
Si tu savais le don de Dieu !
Psaume 41
Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant;
quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu?
Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit,
moi qui chaque jour entends dire : «Où est-il ton Dieu ? »
Je me souviens, et mon âme déborde :
en ce temps-là, je franchissais les portails !
Je conduisais vers la maison de mon Dieu
la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce.
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?
Espère en Dieu !
De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !