Homélies/Méditation

Mais de quel dieu parle-t-on ?

1ème dimanche de Carême

En ce début de Carême, la liturgie nous pose la question :
« voulons-nous vraiment choisir le Seigneur ? »
Le serpent de la Genèse nous invite à devenir « comme des dieux » !
Le tentateur, en s’adressant à Jésus l’appelant « Fils de Dieu », veut l’entraîner vers une fausse puissance sensée être la sienne.
Mais de quel dieu parle-t-on ?
Paul nous invite en effet à recevoir en abondance le don de la grâce qui nous rend justes.
Et le pape à relever le défi du sens et à savoir dire « non » comme le Christ, aux tentations de ce monde.

Abbé Robert

Laudato Si’ (209)

La conscience de la gravité de la crise culturelle et écologique doit se traduire par de nouvelles habitudes.
Beaucoup savent que le progrès actuel, tout comme la simple accumulation d’objets ou de plaisirs, ne suffit pas à donner un sens ni de la joie au cœur humain, mais ils ne se sentent pas capables de renoncer à ce que le marché leur offre.
Dans les pays qui devraient réaliser les plus grands changements d’habitudes de consommation, les jeunes ont une nouvelle sensibilité écologique et un esprit généreux, et certains d’entre eux luttent admirablement pour la défense de l’environnement ; mais ils ont grandi dans un contexte de très grande consommation et de bien-être qui rend difficile le développement d’autres habitudes.
C’est pourquoi nous sommes devant un défi éducatif.

Pape François

Si tu savais le don de Dieu !

Psaume 136

Au bord des fleuves de Babylone
nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion ;

aux saules des alentours
nous avions pendu nos harpes.

C’est là que nos vainqueurs
nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux, des airs joyeux :
« Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion. »

Comment chanterions-nous
un chant du Seigneur
sur une terre étrangère ?

Si je t’oublie, Jérusalem,
que ma main droite m’oublie !
Je veux que ma langue s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem,
au sommet de ma joie.