Que tous soient un …
3ème dimanche du temps ordinaire
Au cœur de cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, Paul implore la communauté de Corinthe : « Qu’il n’y ait pas de division entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions. Et Jésus commence sa prédication en disant : « Convertissez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche ».
Abbé Robert
Laudato Si (n°7 à 9)
Le témoignage du Patriarche Bartholomée
Nous ne pouvons pas ignorer qu’outre l’Église catholique, d’autres Églises et Communautés chrétiennes – comme aussi d’autres religions – ont nourri une grande préoccupation et une précieuse réflexion sur ces thèmes qui nous préoccupent tous. Pour prendre un seul exemple remarquable, je voudrais recueillir brièvement en partie l’apport du cher Patriarche Œcuménique Bartholomée, avec qui nous partageons l’espérance de la pleine communion ecclésiale.
Le Patriarche Bartholomée s’est référé particulièrement à la nécessité de se repentir, chacun, de ses propres façons de porter préjudice à la planète, parce que « dans la mesure où tous nous causons de petits préjudices écologiques », nous sommes appelés à reconnaître « notre contribution – petite ou grande – à la défiguration et à la destruction de la création ». Sur ce point, il s’est exprimé à plusieurs reprises d’une manière ferme et stimulante, nous invitant à reconnaître les péchés contre la création : « Que les hommes dégradent l’intégrité de la terre en provoquant le changement climatique, en dépouillant la terre de ses forêts naturelles ou en détruisant ses zones humides ; que les hommes portent préjudice à leurs semblables par des maladies en contaminant les eaux, le sol, l’air et l’environnement par des substances polluantes, tout cela, ce sont des péchés » ; car « un crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu ».
En même temps, Bartholomée a attiré l’attention sur les racines éthiques et spirituelles des problèmes environnementaux qui demandent que nous trouvions des solutions non seulement grâce à la technique mais encore à travers un changement de la part de l’être humain, parce qu’autrement nous affronterions uniquement les symptômes. Il nous a proposé de passer de la consommation au sacrifice, de l’avidité à la générosité, du gaspillage à la capacité de partager, dans une ascèse qui « signifie apprendre à donner, et non simplement à renoncer. C’est une manière d’aimer, de passer progressivement de ce que je veux à ce dont le monde de Dieu a besoin. C’est la libération de la peur, de l’avidité, de la dépendance ». Nous chrétiens, en outre, nous sommes appelés à « accepter le monde comme sacrement de communion, comme manière de partager avec Dieu et avec le prochain à une échelle globale. C’est notre humble conviction que le divin et l’humain se rencontrent même dans les plus petits détails du vêtement sans coutures de la création de Dieu, jusque dans l’infime grain de poussière de notre planète ».
Pape François
Si tu savais le don de Dieu !
Le Seigneur est roi !
Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l’entourent,
justice et droit
sont l’appui de son trône.
Devant lui s’avance un feu
qui consume alentour
ses ennemis.
Quand ses éclairs
illuminèrent le monde,
la terre le vit et s’affola ;
les montagnes fondaient
comme cire devant le Seigneur, devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples
ont vu sa gloire.
Psaume 96