Confiance en la Confiance du Seigneur

La parabole des talents
ou de la confiance du Seigneur envers ses serviteurs.

Depuis dimanche dernier et jusqu’au dimanche prochain, la liturgie nous invite à prendre conscience de tout ce qui doit être mis en œuvre, dans notre vie de tous le jours, afin de maintenir une attitude d’attente, de veille active de la seconde venue du Seigneur.

L’appel du dimanche dernier : « Veillez donc, car vous ne savez pas ni le jour ni l’heure » est suivi immédiatement par la parabole des talents ; une parabole très connue mais souvent mal comprise.

Le but visé par cet parabole, qui cherche dans un premier temps à dévoiler la manière par laquelle se déroulera ce jour et cette heure, est aussi de nous questionner sur le type de relation que nous avons à l’égard de Dieu.

Souvent nous partageons le regard du troisième serviteur qui, motivé par la peur de son Seigneur, se fait de lui un portrait très dur. Afin de ne rien perdre, ce serviteur cache la somme qui lui fut confiée et espère que cette manière d’agir suffira à lui faire bénéficier du regard bienveillant de ce maître qu’il méprise.

Une tout autre attitude est celle des deux premiers serviteurs qui, profondément touchés par la confiance du Seigneur à leur égard, ne doutent pas un instant et se mettent au travail, en risquant le tout, afin de pouvoir rapporter à leur maître le fruit de sa confiance. Et c’est justement cette attitude de veille active qui leur permettra d’entrer dans la joie de leur Seigneur.

À la lumière de la Parole de ce trente-troisième dimanche du temps ordinaire et de ce confinement partiel que nous vivons, et que subissent beaucoup de nos frères en humanité, posons-nous quelques questions :

– Aujourd’hui quel est mon rapport avec Dieu ? Est-il un rapport de peur ? ou bien, de confiance ?
– Mon agir quotidien, est-il celui d’une attitude de veille active à l’égard de tous ? ou bien, est-il nonchalant ?