Ça s’est passé dans notre Unité
Ce dimanche 12 janvier, sur le coup de 10 heures du matin, nous étions une petite poignée de catholiques à nous rendre à l’invitation de nos frères orthodoxes roumains pour assister à la consécration de l’église Saint-Paul au rite orthodoxe. Dorénavant cette église, que nous leur avons cédée pour une durée minimum de 70 ans, sera dédiée aux apôtres Pierre et Paul que la tradition orthodoxe ne sépare jamais.
Son Éminence le Métropolite Joseph, Archevêque et Métropolite d’Europe Occidentale et Méridionale, présidait la liturgie qui comportait la consécration du nouvel autel offert par deux paroissiens ainsi que la bénédiction et la consécration des icônes qui constituent l’iconostase de l’église transformée. En effet l’église déjà consacrée n’avait plus à l’être.
Après la bénédiction des portes et et leur ouverture solennelle, le métropolite Joseph consacrait l’autel au cours d’une longue liturgie au cours de laquelle les reliques de saints ainsi que des prières écrites par des paroissiens furent scellées au centre. L’autel fut ensuite oint du saint chrème et une icône des 4 évangélistes scellée à chaque coin.
Finalement l’autel fut, à la manière d’un baptisé, revêtu d’un habit blanc puis décoré.
Notons que le métropolite a aussi confié le patronage de l’église à Saint Gertrude de Nivelles, sainte “locale” du septième siècle et donc commune aux orthodoxes et aux catholiques. (pour en savoir plus cliquer ici.)
Ensuite, avant la Divine Liturgie (nom de la messe chez nos frères orthodoxes), le métropolite Joseph a béni et oint les icônes de l’iconostase.
Chacune de ces icônes à un sens , une raison d’être et une place signifiante. Cet iconostase mériterait, à lui seul, un article à part entière.
Une vidéo valant mieux qu’un trop long article vous pouvez voir une courte synthèse de cette matinée à Saints-Pierre-et-Paul en cliquant ci-dessous.
Nous souhaitons à nos frères orthodoxes de vivre dans cette église une intense vie spirituelle et que leur paroisse connaisse en ce vingt-et-unième siècle une vie au moins aussi riche que celle qu’a connue la paroisse Saint-Paul au milieu du vingtième siècle.
Alexandre Goffin